LE CHIEN,
LA NUIT ET LE COUTEAU
spectacle créé en novembre 2016 à La Filature,
Scène Nationale de Mulhouse
(Festival Scènes d’Automne en Alsace)
- coproduction -
La Filature, Scène Nationale de Mulhouse
- soutiens -
la ville de Mulhouse, la DRAC Alsace, la Région Alsace, le Département du Haut-Rhin, le Centquatre, La Comédie-Française, du TAPS (Strasbourg), du Théâtre de Vanves, du CRÉA et de l’Espace Tival (Kingersheim).
Spectacle sélectionné et soutenu par la Région Grand Est.
Le Munstrum Théâtre est associé à la Filature, scène nationale de Mulhouse
ainsi qu’au CDN d’Angers.
La compagnie est aidée à la structuration par la région Grand Est. Elle est soutenue par la DRAC Grand-Est et la Ville de Mulhouse.
de Marius von Mayenburg
mise en scène Louis Arene
avec Sophie Botte (en alternance avec Victoire du Bois) , François Praud et Lionel Lingelser
dramaturgie Kevin Keiss
musique Jean Thévenin
lumières François Menou
costumes Karelle Durand, assistée de Camille Ioos
scénographie Louis Arene et Amélie Kiritzé-Topor
masques Louis Arene
régie lumière Julien Cocquet
régie plateau Valentin Paul
régie son Ludo Enderlen
- durée 1h25 -
Sorte d'Alice au pays des merveilles horrifique, Le Chien, la Nuit et le Couteau raconte l’épopée du jeune M. qui se réveille dans une ruelle inconnue alors qu'il rentrait d'une soirée avec des amis. Commence alors une traque, relevant autant du rêve éveillé que du cauchemar car la singulière galerie de portraits, hommes, chiens et loups que croise M dans sa folle nuit ne semble pas avoir d’autre but que de lui faire la peau.
En une nuit, M. fera l'expérience de l'amour, de la mort et de l'amitié, devenant tour à tour proie et prédateur. Tueur pour ne pas être tué.
Entre deux gradins de spectateurs, se joue une comédie à la drôlerie inquiétante. Une fine double peau épouse les visages des acteurs, artéfact d’un monde déshumanisé et futuriste. Ces figures étranges nous mettent face à nos propres monstres et par un effet de miroir déformant, le monstre sur la scène devient le monstre en nous.
La pièce de Mayenburg est un voyage initiatique déglingué oscillant sans cesse entre le conte traditionnel, la série B, le film noir ou la farce. Elle joue avec nos peurs et nous met face à notre propre barbarie. L’humanité devient monstrueuse mais sous l’effroi affleure le rire. De cet équilibre subtil nait l’histoire d’un Candide noir et apocalyptique, une course-poursuite vers l'émancipation et la liberté.
TEASER DU SPECTACLE
PHOTOS DU SPECTACLE
FRANCE INTER / Le Masque et La Plume / Coup de coeur de Vincent Josse
Je suis fan. C’est réellement une manière de mettre en scène assez rare, totalement originale.
TELERAMA / Fabienne Pascaud
Un conte fantastique et carnassier. Ca dépote violemment. La composition étonne, détonne, bouscule.
LA CROIX / Didier Mereuze
Louis Arene signe un spectacle déroutant, kafkaïen, fantastique, sur le mode d’un cauchemar grandguignolesque. Un trio de comédiens virtuoses.
LE JOURNAL DU DIMANCHE / Coup de cœur d’Alexis Campion
Une pièce profondément artistique, ludique et néanmoins incisive dans sa façon d'interpeller la condition humaine. Bravo !
L’HUMANITÉ / Gérald Rossi
Cauchemar joyeux, cannibalisme et couteau. Les trois comédiens sont brillants et inquiétants avec bonheur.
WEBTHEATRE / Gilles Costaz
Ce qui est particulièrement réussi dans la mise en scène de Louis Arene, c’est la capacité à faire naître le rire dans cette nuit cauchemardesque. Rares sont les artistes du fantastique qui atteignent ce deuxième degré à la moquerie secrète.
SCENEWEB / Stéphane Capron
Un spectacle savamment dosé qui nous transporte littéralement hors du temps.
DATES
2019
• 23 au 26 janvier / Scène Nationale de Chateauvallon
• 8 au 19 janvier / Le Monfort, Paris
2017
• Théâtre de Vanves
• Théâtre 95 (Cergy-Pontoise)
• le TAPS (Strasbourg)
• La Manufacture (Avignon)